Jusqu’à présent j’ai réalisé des conférences sur les implications socio-économiques et écologiques d’une gestion sans chasseurs à Genève. La description de la gestion des animaux occasionnant des dégâts dans ce canton suisse ouvre quantité de réflexion sur la place du chasseur dans notre société, notre environnement et nos représentations.
Toutes sortes d’informations sont déclarées par les différents côtés mais beaucoup ne sont pas représentatives de la réalité.
D’où l’importance de faire connaître à grande échelle les résultats de cette recherche qui informe sur les conséquences d’une absence de chasseurs sur un territoire donné.
Lors de manifestations tout public, il est cependant parfois difficile de motiver des non-chasseurs à venir vous écouter… Lors du lancement de mon étude, ils étaient 100 intéressés que j’avais motivés mais je n’ai plus vu depuis autant de non-chasseurs se déplacer.
Partir du cas de Genève pour analyser la gestion de la faune chassable dans le territoire où est réalisé l’événement peut s’avérer utile pour intéresser le grand public. Les gens sont davantage touchés de parler de la coexistence avec les chasseurs dans leur environnement que dans un lieu où ils n’habitent pas.
Et pourtant… Peu de valaisans se sont déplacés pour la conférence-débat que j’ai réalisée pour aussi entendre la voix des non-chasseurs.
Mais je ne désespère pas. Je suis convaincue que beaucoup aimeraient pouvoir s’exprimer sur leurs ressentis face à des actions de chasseurs qu’ils déplorent.
Le dialogue reste le meilleur moyen de faire évoluer les choses . . . Commencer par parler de ce qui se passe sans les chasseurs est une bonne mise en bouche.