Conférence du samedi 30 mars 2019 
“La gestion exclusivement étatique des animaux occasionnant des dégâts à Genève”
-les implications financières,
-les effets sur l’environnement et
-l’avis d’utilisateurs de la nature genevoise.
Un auditoire rempli de plus de 800 personnes.
Une salle si grande que la moitié de la salle n’entend pas les propos.
Du coup une très bonne réception des 400 première personnes face à moi, mais aucune réaction du reste de l’auditoire. Cela fait bizarre. Les auditeurs sont toujours tellement étonnés lorsque j’explique ce qu’il se passe à Genève que de ne voir aucune réaction surprend.
Peu de gens viennent interagir avec moi à la fin de l’assemblée générale. Beaucoup se dépêchent pour éviter la grande file qui va se dessiner devant la barraque à frites. Une vraie tradition du coin. Chacun prend ses frites et ses saucisses et va s’installer sur les tables disposées sous des grandes tentes.
Je rencontre notamment un chasseur de petit gibier (perdrix et lapins étant les plus anciens gibiers dans le coin) qui m’explique qu’il ne pourrait pas tirer sur un animal à l’arrêt. C’est trop peu fairplay !
Je sais que dans le canton de Vaud et le Chablais, il est fortement recommandé de tirer un ongulé à l’arrêt pour éviter de le blesser. Cela m’a fait réaliser à quelle point les mentalités pouvaient être différentes selon les techniques de chasse développées pour tirer le gibier à disposition dans un biotope spécifique.
Ce chasseur m’expliquait que tirer un chevreuil ne lui donne pas trop envie. Sa pratique est la chasse du petit gibier. Il est d’ailleurs très impliqué dans le piégeage et l’agrainage afin d’assurer une survie aux oiseaux de son territoire. J’ai d’ailleurs croisé davantage de perdrix et de faisans sur la route pour venir à cette manifestation que je n’en avais jamais vues depuis ma naissance ! Un agrainage pratiqué de manière efficace et fait partie des techniques de chasse transmises de générations en générations.
Il apprécie aussi beaucoup, et depuis toujours, d’aller rejoindre un de ces amis en bord de mer pour une chasse à la hutte. Un petit plaisir qu’il s’accorde de temps en temps alors que certains y passent presque toutes leurs nuits pendant la saison, et ce depuis des décennies ! Encore un monde en soi, avec ses techniques, ses appelants et ses aménagements.
