Conférence du samedi 28 mai 2019
“La gestion exclusivement étatique des animaux occasionnant des dégâts à Genève”
-les implications financières,
-les effets sur l’environnement et
-l’avis d’utilisateurs de la nature genevoise.
Une salle remplie d’une trentaine de représentants des Fédérations départementales de Bretagne. Des chasseurs très impliqués pour leur passion. Trois femmes non chasseuses et pourtant passionnées.
Une employée notamment qui est ravie de voir une non-chasseuse s’interroger sur sujet. Ayant elle même étudié l’écologie, nous nous retrouvons sur le constat que la chasse est complètement absente dans la formation en biologie. Ce n’est qu’en approchant le monde de la chasse (par un stage de formation) qu’on se rend compte à quel point ces pratiques rapprochent du monde animal. Elles devraient avoir leur place dans les cursus universitaires en lien avec l’environnement.
Elle souligne que des informations sur le comportement animalier et la souffrance animale devraient également avoir leur place dans la formation pour le permis de chasse qu’elle a passé pour des raisons professionnelles.
C’est toujours très agréable de rencontrer des non-chasseurs qui ont fait comme moi le constat qu’il faut décrire les chasses pour qu’elles soient comprises plutôt que critiquées par méconnaissance. Il n’y en a pas tant. Et encore moins de femmes qui se sont engagées pour parler de ce sujet si sensible actuellement.
Nous mangeons dans une salle au fond d’un restaurant où trois tables nous attendent. Je goûte le melon à l’hydromel que je ne connaissais pas. Un délice. Encore un bon repas du coin avec ces saveurs si particulières que partagent les bretons.
Nous finirons sur la visite d’un village miniature en ardoise. Ce travail de toute une vie nous est présenté par une sacré vieille dame qui nous raconte son histoire avec plein de blagues étonnantes. Une manière ingénieuse de nous rappeler les pratiques qui existaient avant l’ère du numérique. Chaque métier est représenté devant les différentes maisons construites en petits bouts d’ardoise. De toute beauté ! Et d’une patience ! Ce fut une très belle expérience !
Il était décidé que j’aille présenter ma recherche le 11 avril 2020 dans le Finistère et le 18 dans le Morbihan mais la pandémie m’a empêché d’aller revoir cette partie de l’hexagone. J’espère que ce n’est que partie remise ! Ayant pu savourer pendant mon séjour les fameuses crêpes bretonnes accompagnées de leur bolée tout proche de l’océan, je ne me ferai pas prier. Les paysages si variés que j’ai pu voir en traversant une partie du Finistère ont avivé mon envie d’explorer cet partie de la métropole.
