Congrès FNC 2019 à Paris

Conférence du mercredi 20 mars 2019 

“Les implications d’une gestion sans chasseurs”

La Fédération nationale des chasseurs a été la première à voir l’intérêt d’informations précises sur Genève : cette exception occidentale évoqué par les pro et les anti-chasses.

J’ai présenté à l’assemblée générale des chasseurs mon travail montrant les coûts que la disparition des chasseurs engendrerait (voir www.teutates.org pour en savoir plus).Les pistes de réflexion concernant la communication sur les diverses pratiques de chasse et leur potentielle adaptation ont été bien accueillies : inclues dans une démarche de connaissance et d’échange avec l’autre.Très bonne réception de cette étude par les 300 représentants de chasseurs présents. Plusieurs responsables de Fédérations départementales et régionales ont ainsi souhaité que je présente mon travail dans leurs assemblées générales.

Beaucoup étaient contents de savoir qu’il est prouvé qu’il est nécessaire d’embaucher des fonctionnaires pour tirer des sangliers si les chasseurs ne sont pas là. Et que cela a un coût ! Même pour un minuscule territoire.

« Vivons cachés, vivons heureux », un vieil adage qui ne convient plus aux chasseurs comme je l’ai compris en entendant le discours du Président de la FNC. J’ai constaté une envie de communiquer et d’évoluer pour perdurer dans la société. Lors de cet événement j’ai notamment appris que les chasseurs signaient des conventions avec les autres fédérations (équestre, randonné, VTT).
Les représentants de ces passionnés discutent pour que tous puissent coexister sans avoir des effets malencontreux sur d’autres usagers.
Ils cherchent à ce que toutes les activités puissent se réaliser dans un territoire. Aucun n’a envie de voir la semaine saucissonnée.

Rassurant donc de savoir que le dialogue existe. Et en se connaissant ils se comprennent mieux.
On est d’accord que pour se comprendre il faut pouvoir communiquer.