Qui suis-je ?

Manue Piachaud

35 ans

Genevoise

Optimiste

Autonome

Spontanée

Franche

Exigeante

Une faune sauvage qui m’intrigue

Je suis née le 8 janvier 1985 au centre-ville de Genève.

J’adore les animaux depuis ma tendre enfance. Mais les soigner ne me tentait pas. Quand j’ai entendu parler d’une formation sur le comportement animalier, j’ai été enchantée ! En plus pas besoin d’aller en ethno-zoologie à Montpellier, la faculté de bio à Neuchâtel se voulant ouverte sur le terrain ! Trop bien ! Ville à taille humaine, vue magnifique sur les Alpes : splendide !

J’ai toujours été fascinée par la Terre rouge. Comme si l’Afrique était chez moi, mon endroit, ma destination, quoi ! Et la vie m’a permis d’y aller souvent !
Afrique du Sud d’abord intramuros (une école de blancs pas trop à mon goût). Mali ensuite, en voyage de maturité. En car de touriste, à parcourir le pays Dogon, selon les moments je me sentais porte-monnaie sur patte ou femme à marier…
Finalement, avant de commencer l’université à Neuchâtel, et après un gros accident de voiture qui m’a fait réaliser qu’on n’avait qu’UNE SEULE VIE (et donc qu’il faut en profiter un maximum) j’ai eu l’expérience que je recherchais : un mois au Kenya pour du volontariat animal dans une zone réservée aux scientifiques. À observer des animaux non habitués.
Le pied !…
En une demi-journée dans un parc national, j’ai vu ce que j’avais observé en deux semaines dans notre ilot de tranquillité où les animaux savaient encore ce que c’est d’être sauvage. C’est là que j’ai compris que j’étais sur mon chemin. Utiliser mes yeux pour regarder les animaux dans leur milieu.

Une nature en laquelle je crois

Je suis impressionnée par la force de la nature et subjuguée par la diversité qu’elle a créée. Gaïa, ou comme on voudra, pour moi c’est ce qui se cache derrière tout ! Survie et reproduction ! On en reparlera 😉

Après 6 mois dans la forêt vierge en Ouganda (pays que je chéris : l’eau permet la vie et diminue l’envie), j’ai réalisé en analysant mes données que travailler sur les stratégies reproductives des colobes rouges (petits primates arboricoles) était quelque peu troublant. Surtout que j’écrivais pendant que je travaillais…. Dans un bar !

Bien consciente que l’humain ne se différencie des autres êtres naturels que par son développement intellectuel, j’avais très envie de compléter ma formation par de l’anthropologie. Ce que j’ai fait.
Étonnamment, alors que plusieurs ethnobotanistes existent, des ethno-éthologues… pas… Il faut dire que ce n’est pas facile à prononcer ! Ça tombe bien car j’ai adoré l’anthropologie de l’objet. Comment un objet peut révéler toutes les dynamiques d’une communauté à travers ses pratiques. L’outil dans l’action en situation. Voilà, j’avais trouvé ma voie. Encore observer.

L’étude du cas genevois (canton sans chasseurs)

Il était prévu que je rédige mon mémoire sur les techniques pour coexister avec les éléphants en Afrique, projet découlant de mon expérience en Ouganda. La vie en a décidé autrement avec l’arrivée de mon premier enfant (j’ai deux garçons maintenant : 3 et 7 ans ;-). C’est très bien finalement ! ça m’a incitée à regarder chez moi plutôt qu’aller ailleurs !
Dans mon canton natal il y a 70km de clôtures posées et déposées chaque année et jamais je ne les avais remarquées. Je m’y suis arrêtée longtemps du coup… Sangliers et humains, cervidés et cultures, ongulés et société : une vie ne me suffira pas à tout analyser !

Genève est la seule entité politique occidentale qui gère sa faune sans les chasseurs. Je suis ainsi devenue une spécialiste de la gestion exclusivement étatique des animaux occasionnant des dommages (AOD). Cela m’a amené à observer les chasseurs dans leurs pratiques et à avoir envie d’informer sur ce qu’ils sont et font réellement – au-delà de ce que nous raconte les médias.

Vu l’augmentation de l’utilisation des territoires naturels, l’échange entre les différents usagers de l’environnement est une nécessité.
Tant mieux, c’est ce que j’ai envie d’inciter : échangeons sur la coexistence avec les animaux sauvages ! Il suffit de me contacter.

 

Je suis très reconnaissante à toutes les personnes qui m’entourent et me soutiennent c’est pourquoi je tiens à leur faire mes remerciements <- à voir, ils sont beaucoup !