Observer pour expliquer

Décrire précisément une traque pour que le non-chasseur ait un accès à cette pratique de chasse.

J’aime cette manière de transmettre l’information.
Je suis convaincue qu’il est possible d’aborder tous les sujets même si certains peuvent paraître choquants. Plusieurs aspects sont très contestés d’où l’importance de s’y intéresser. Il s’agit bien de la mort, celle que l’on ne veut plus voir. Et pourtant… elle fait partie de nos vies.

En observant finement une pratique, il est possible de la faire ressentir à quelqu’un qui ne l’a jamais vécu.
Il est toujours très enrichissant de suivre une chasse. Chacun a son approche de la nature et agit à sa manière sur son territoire.
Même en traquant le même gibier avec les mêmes outils, le chasseur donnera à voir des aspects différents à l’observateur.

Et il y a tellement de chasses différentes que je n’aurai pas assez d’une vie pour toutes les observer et les écrire !

Il peut être utile d’avoir des descriptions sous différents formats : récit romancé, article court destiné à la presse, article scientifique qui détaille les différentes techniques mobilisées dans une pratique, liste des éléments de compréhension requis pour le grand public, aspects à adapter pour une meilleure acceptation par la société, format court pour des panneaux, des brochure, etc. etc. mais aussi des images (photos et vidéos pour toucher rapidement dans notre société actuelle où le temps est de l’argent !) Car la communication avec le grand public est le moyen pour faire évoluer les idées de tous les côtés.

Pour un chasseur, il est parfois difficile de parler de “son monde” à un interlocuteur qui n’en a aucune idée. Une fois observer, il est plus facile à expliquer. De ne pas chasser me permet de voir les aspects qui impactent mes représentations et donc cible l’information.
Je suis convaincue que déjà donner des éléments de compréhension factuels est le premier pas pour informer in situe.