Parler DES chasseS

Pas « la chasse » mais des pratiques de chasse très diverses

J’ai appris en étudiant un des rares endroits où la chasse traditionnelle n’existe pas, qu’il y a de multiples pratiques de chasse. Partir de l’exception de Genève qui montre que sans les chasseurs il faut employé des tireurs pour gérer les sangliers incite déjà à la réflexion.
Plutôt que de tout englober dans un mot abstrait (“la chasse”), il vaut la peine de s’aventurer dans des notions spécifiques plus représentatives et les détailler. Je propose donc de décrire chaque chasse d’un territoire défini en listant les QQQOPC (qui, quoi, quand, où, pourquoi, comment) afin d’informer simplement et précisément les passants sur l’activité des chasseurs dans l’environnement qu’ils désirent utiliser pour savoir s’il est possible de coexister.

Certaines de ces informations peuvent paraître superflues et pourtant je suis convaincue qu’il est important pour un non chasseur (voire un sceptique) d’avoir des connaissances détaillées pour comprendre les chasseurs qu’il côtoie dans le territoire qu’il parcourt. Vu la diversité des pratiques de chasse je propose de commencer par dépeindre chaque chasse controversée. Puis d’étendre cette description fine à toutes les pratiques de chasse existant sur chaque commune, canton, région voire un pays. La liste sera longue mais tellement utile.


Trouver ces éléments de compréhension

  • 1. Nombre de chasseurs au total (Lieu d’habitation, Moyenne d’âge, Sexe) 2. Nombre de garde-chasse rémunérés 3. Nombre de gardes auxiliaires rémunérés ou bénévoles 4. Nombre de chasseurs actifs (moyenne des cinq dernières années p.ex.) 5. Nombre de chasseurs actifs en jour de chasse 6. Formation des chasseurs (Nombre de questions au permis, Exemples de questions dans chacune des thématiques, Type d’examen pratique, Liste et fréquence des formations continues, exercices de tirs, etc.)
  • 1. Quelles espèces chassées 2. Quels individus (âge, sexe, nombre, etc.), Exemple d’un plan de chasse 3. Nombre d’individus chassé (moyenne des cinq dernières années p.ex.)
  • 1. Quelle période selon les espèces 2. Quels jours de chasse 3. Durée d’une chasse (selon le type) 4. Quelles heures de la journée ne sont pas chassées (+ Description précise d’une journée (p.ex. 6h départ, café-discussion places, début chasse 7h30, 2e battue 9h, 3e 10h30, déjeuner 12h-14h, encore 2 battues avant 17h retour)
  • 1. Quelle zone (Étendue totale du territoire, Partie chassée et/ou zone de réserve, Taille des zones de chasse, etc.) 2. Place des tireurs 3. Distance des habitations et des chemins 4. Positions par rapport aux chemins, etc.)
  • 1. Quantité de dégâts et types (Quelles espèces, Comment (en groupe/individu isolé, trous/destruction, etc.) 2. Prix des dégâts (moyenne des cinq dernières années p.ex.) 3. Quelles cultures (liste avec la plus endommagée ou pourcentage) 4. Mandataire (gestionnaires étatiques, agriculteurs, privés, autres)
  • 1. De quelle manière (balle, plomb, etc.) 2. Techniques de chasse utilisées (affût, approche, battue, etc.) 3. Chiens associés pour chaque type de chasse (Race, Nombre, Rôle, Formation, etc.) 4. Rôle des gardes-chasses, des gardes auxiliaires rémunérés ou bénévoles et des chasseurs 5. Encadrement par les gardes-chasse, par les administrateurs de cette gestion, le pouvoir étatique 6. Processus législatif (p.ex. discussion biologiste-asso chasseurs, soumission du plan de tirs au canton, aux différents acteurs (dont les associations de protection), validation par les gestionnaires étatiques (OFEV, préfecture, ministère)) 7. Vérification des bêtes tirés (par les gardes-chasse, bagues-bracelets) 8. Mesures mises en place pour la sécurité (Instructions (gilet, distance, tirs fichants, signalisation, communication mairie, etc.), Surveillance, Sanctions, etc.)