Le cas du Valais

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• Quand
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• Pourquoi
• Comment

• 2’696 permis de chasseurs délivrés en 2018, 150 candidats chasseurs/an entre le Haut et le Bas. 7 gardes au bas-valais, 7 au valais central et 12 dans le haut-valais; chacun étant assisté par 2 à 4 gardes auxiliaires (chasseurs défrayés : récupèrent animaux accidentés, etc.). Formation des chasseurs sur 2 ans 10 journées théoriques (connaissance des oiseaux, des mammifères, des essences d’arbres, de la législation cantonale et fédérale, comportement avec les autres usagers, connaissance des armes et des munitions, etc.) + 10 journées pratiques (entretien des biotopes, entraînement au tir, dépeçage du gibier, traitement de la venaison, etc.). Examen : 50 questions QCM, tir grenaille et tir à balle. Obligation de tirs périodiques tous les 3 ans pour vérifier l’efficience, la maîtrise et la précision des tireurs
• 50 à 250 sangliers/an (127 en 2018) 250 bouquetins, 1’800 cerfs. 2’514 chamois tirés en 2018 sur 12’478 compté (20’000 estimés). 1’352 chevreuils sur 5’758 estimés : 70% de mâles tirés (plus de tirs de chevrette prévus en 2019), majorité prélevée entre 2.5 ans et 7 ans.
• Chamois: 17 au 29 septembre (chasse haute). Chevreuil: chevrette à l’affût pendant la chasse haute, brocard (mâle) 3 mardis et 3 samedis du 2 au 20 octobre, faon et chevrette du 23 octobre au 3 novembre. Sanglier: chasse haute, 2 octobre au 27 novembre (chasse basse) et 9 samedis de décembre à janvier (chasse spéciale sanglier). Sur la plupart des routes, hors routes principales appelé réseau rouge, (p.ex. la Forclaz) : les véhicules garés ne peuvent être déplacés qu’avant 7h du matin, entre 11h30 et 14h30 et après 18h
• Sur 1/3 du canton = hors des réserves (cantonales et fédérales), à minimum 200m des habitations. Ouverture de certains districts francs pour atteindre les quotas de prélèvement du cerf et lors de dégâts du sanglier.
• Éviter l’extension des sangliers pour contenir les dégâts (jusqu’ici à moins de 20’000 CHF). Les pousses de vignes sont mangées par les chevreuils (dégâts peu quantifiables). La régénération des forêts est ordonnée par l’OFEV. 15% des 85% des forêts subit un abroutissement qui pourrait faire disparaître une essence (Fehr et al. 2016).
• Chasse à l’approche du chamois, peut-être à deux avec un « porteur ». 50 jours de battue par an entre le chevreuil et le sanglier. Soumis à un Arrêté quinquennal, adaptations annuelles en fonction des objectifs fixés. Plan de tirs discuté avec la commission consultative (représentants des mouvements de protection (Pronatura p.ex.), viticulteurs, forestiers, administration). Tout ongulé abattu est présenté au garde de la circonscription.

Les chasses dans le canton du Valais.

Objectif : renseigner les non-chasseurs simplement. Première description “grossière” pour donner des informations à un non-initié afin qu’il comprenne davantage quels chasseurs il côtoie dans le territoire qu’il parcourt.

Vu la diversité des pratiques de chasse il faut commencer par dépeindre précisément une situation pour pouvoir y travailler.
Une fois les données récoltées, il s’agit de réfléchir au support à utiliser pour rendre accessible l’information, en définissant ensemble les éléments à communiquer. 

Voici quelques éléments sur la formation des chasseurs en Valais qu’il me semble pertinent de faire connaître :
20 samedis obligatoires complets répartis sur 2 ans.
10 journées théoriques obligatoires : Connaissance des oiseaux, des mammifères, législation fédérale et cantonale, éthique de la chasse et comportement avec les autres usagers de la nature, connaissance des armes et de la munitions, connaissance des essences des arbres.
ET :
-10 journées pratiques obligatoires(samedi) entretien de biotopes, entraînement aux tirs (cibles mobiles et fixes) et sécurité, dépeçage du gibier et traitement de la venaison.
Permis sur deux ans. Non, sur 2 ans dans tous les cas
1 Examen final pour la pratique (tir) en fin de 1ères année,
1 examen théorique en fin de 2ème année. En fin de formation sur deux jours qui comprend : La théorie, la pratique, la sécurité et l’habilité aux tirs
24 points tir à grenaille, 10 points tir à balle et 100 points à la théorie (env. 50 questions sur différents sujets).
Total 134 points. Minimum 96 points pour obtention du permis.