Radio Cité Genève

Date:Août 28, 2018

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Le Grand Invité du 28 août 2018 : 40 ans sans chasse quel bilan environnemental et financier ?

Le lendemain de la présentation de ma recherche au Pavillon Sicli à Genève, cette radio ancrée dans l’actualité cantonale m’a accueillie pour en savoir plus sur cette étude mettant en lumière les conséquences de ne pas avoir de chasseurs à Genève.

Comme le remarque Gilles Soulhac, étho-anthropotechnologue est une activité qui regroupe plusieurs thématiques sur lesquelles j’ai travaillé pendant plusieurs années. Il souligne que le sujet d’étude est délicat : c’est un territoire un peu miné lorsque l’on parle de la chasse. Je confirme.

Il m’interroge sur la régulation de la faune : est-elle naturelle? Est-ce envisageable de vivre sans chasse sur un territoire?
Quelles sont les implications financières sur un espace très limité comme Genève avec ses 3’000ha de forêts très fréquentées.

Nous parlons aussi des protections qui sont mises contre les cervidés : des clôtures en bois qui permettent d’assurer le rajeunissement dans les bois de Versoix (au sud-est du canton). 1’000ha de forêts fréquentés par une centaine de cerfs pendant la période du brâme. 

Enfin nous abordons le sentiment de sécurité des citoyens lorsque ce sont des gardes qui régulent la faune et du présupposé que lorsque l’on évoque les régulateurs il s’agit des gardes-faune. Les chasseurs participent pourtant bien à la régulation des animaux partout ailleurs.
Il est clair que personne n’envisage le retour de la chasse traditionnelle à Genève au vu des 2’000 habitants/km2.

Il fut très enrichissant de discuter avec cet animateur qui s’intéresse aux impacts des changements radicaux : et cela en fut un en 1974.