La chasse de régulation obligatoire

Ce que j’ai analysé à Genève est la gestion de la faune chassable.
À savoir que dans ce canton sans chasseurs il s’agit uniquement de la régulation des animaux occasionnant des dommages (AOD).
Et ça peut en faire des dégâts quand un groin vient retourner la terre pour trouver des micro-organismes à manger. 
Une des multiples raisons de chasser un animal. Ici il est question d’énumérer les différents types de chasse :

La chasse de régulation 

Elle concerne les animaux occasionnant des dommages aux activités humaines (AOD) et fut mon seul domaine de recherche pendant 9 ans.
Un prélèvement raisonné permet de garder une proportion adéquate d’animaux en fonction des ressources dont a besoin l’humain pour perdurer. Une très bonne connaissance du territoire par les régulateurs assure un équilibre approprié sur un espace déterminé.

Suivant les lieux, elle est réalisée par différents types d’acteurs selon les territoires (chasseurs, gestionnaires étatiques, gardes auxiliaires défrayés en Suisse, gardes particuliers en France (payés sur des propriétés privées / bénévoles dans les communes françaises, technicien cynégétique (employés par les Fédérations départementales de chasse) et louvetiers (même pas défrayés au demeurant), etc. etc.). La liste est longue et je ne connais les dénominations que pour la Suisse et la France.

Rappelons qu’à Genève, la chasse de régulation est la seule chasse pratiquée.Comme dans beaucoup d’endroits, elle est nécessaire vu l’expansion des populations de sanglier. C’est la seule acceptée par la majorité car considérée comme justifiable.
Des croyances et des préférences culinaires étaient à l’origine de ces pratiques hier. Pour être admise aujourd’hui, si la chasse n’est pas utilitaire (seul moyen de se nourrir), elle a intérêt à être nécessaire pour assurer une production agricole et/ou un rajeunissement des forêts.

Les chasses possibles 

Ces pratiques valent la peine d’être détaillées pour comprendre les circonstances de déroulement de ces chasses remises en question.

La chasse-cueillette : Les populations de ces espèces chassées peuvent supporter un prélèvement, mais ne nuisent pas aux activités humaines. Ses aspects techniques ont été transmis de génération en génération et sont ainsi intemporels. Il paraît inimaginable de la voir disparaître pour ceux qui la pratiquent.  Il est possible que si les milieux n’avaient pas été entretenus par ces amateurs, certaines de ces espèces chassées depuis la nuit des temps n’existeraient plus.

La chasse de tirs : L’abondance du gibier (souvent d’élevage) augmente les chances de tirs et de récolte de viande ou de trophées.

La chasse aux trophées : Un aspect financier intéressant est cultivé par les locaux – gestionnaires étatiques et/ou privés qui s’occupe de territoire défini (avec petits apports aux habitants des milieux en réserve). Des trophées peu courants attirent les amateurs.

Il y a une grande variété de techniques de prélèvement. Et tant d’autres aspects à développer que cela ne peut tout être mis sur papier !

Pour chaque problématique, commençons déjà par définir la pratique de chasse en question et à la décrire finement pour mieux la comprendre.